Les métiers du vin
Deux mille ans de savoir-faire
Les succès des vins français reposent sur une tradition millénaire de la culture de la vigne, enrichie par les enseignements scientifiques de l’oenologie.
C’est un métier noble et difficile : il lui faut dompter la nature et le climat. Chacun de ses gestes concourt à ce que les raisins soient les plus beaux et les plus riches. Pour y arriver, il s’efforce sans cesse de limiter le rendement de la vigne. La maîtrise du rendement est une des conditions de l’obtention d’une AOC ou d’une IGP. (source : http://www.vigneron-independant.com/)
Sur les domaines importants, le Chef de Culture est le chef d’orchestre de tout le travail dans les vignes. C’est aussi celui qui surveille de près la santé du vignoble, et qui prend les décisions les plus importantes, comme celle de la date de vendange, lorsqu’il estime que les baies de raisin ont enfin atteint l’optimum de leur maturité. La teneur minimale en sucre est en effet l’un des critères de l’obtention d’une AOC. (source : http://enseignement-agricole.agriculture.gouv.fr/)
C’est l’interface du Chef de Culture. Il veille à ce que le raisin qui entre dans le chai donne le meilleur vin possible. Il supervise les vinifications, veille à ce que toutes les installations aient une hygiène irréprochable, choisit les fûts, conduit l’élevage. Il donne son style aux vins qu’il élabore. Les pratiques oenologiques varient d’une région à l’autre, et forment des usages consignés dans les cahiers de charges techniques pour obtenir une AOC. (source : http://enseignement-agricole.agriculture.gouv.fr/)
Héritier de 2000 ans de savoir-faire, cet artisan transforme les meilleurs chênes français en fûts d’élevage. Il conseille le maître de chai et l’oenologue pour choisir les tonneaux les plus adaptés au vin. De par l’origine du bois, son assemblage et sa chauffe, chaque fût est une pièce unique qui interagit pour le meilleur bénéfice du vin : rondeur, tanins et notes aromatiques de vanille, pain grillé, épices, café... (source : www.tonneliersdefrance.fr)
La France en pointe
L’élaboration des vins fait appel à bien d’autres métiers pour lesquels la France a une expertise réputée, qu’il s’agisse de ses chercheurs scientifiques, oenologues ou tonneliers, dont la production est exportée au quatre coins du globe.
Il maîtrise toutes les réactions physiques, chimiques et biologiques qui sont à l’oeuvre dans un produit vivant comme le raisin. Il anticipe et facilite les décisions à prendre dans le chai pendant les fermentations et l’élevage, pour que le vin soit le meilleur possible. Il élabore le vin selon les usages conformes et spécifiques de l’AOC. Il tire le meilleur des cépages recommandés par le cahier des charges d’une IGP. (source : http://www.oenologuesdefrance.fr)
Dans des domaines aussi vastes que la biologie des levures ou la formation des composés aromatiques, il intervient pour accroître la connaissance scientifique et améliorer la qualité des vins. Il y a par exemple près de 1000 substances différentes dans le vin, et toutes leurs interactions ne sont pas encore connues. (source : www.oenoresearch.univ-bordeauxsegalen.fr)
D'autres métiers passionnants
De l’amont à l’aval, les métiers autour de la vigne et du vin sont nombreux et dynamiques ; certains sont méconnus et représentent pourtant un savoir-faire reconnu.
Tout comme le sommelier dans la haute gastronomie, il propose de bons accords mets-vins au consommateur.
Dans un hypermarché, il propose à ses nombreux clients une gamme très large, claire et diversifiée de vins français.