Renouveler et sécuriser le parc de vignes mères, imaginer un nouveau mode de gestion de ces vignes mères, développer la filière de production de plants de vigne français autour d’une marque collective et donner un nouvel élan à la R&D : ces quatre points vont permettre de sécuriser l’approvisionnement, tout en améliorant la qualité des plants et la compétitivité des entreprises.
Ambition n°2 du Plan national dépérissement, le matériel végétal fait partie des enjeux qui ont été repérés comme clés. Le déficit de greffons avait notamment été pointé. Après une phase d’appropriation des résultats, l’ensemble des parties prenantes a saisi l’intérêt d’une démarche commune et une feuille de route a pu être établie avec les pépiniéristes, représentés par la FFPV (Fédération française de la pépinière viticole).
L’idée ? Revoir, de façon concertée, toutes les étapes de production des plants, depuis la sélection jusqu’à la plantation, en améliorant les procédés, notamment grâce aux avancées attendues de la recherche. Cette idée se traduit, pour l’instant, par quatre actions :
- le renouvellement du schéma de pré-multiplication pour augmenter la production et sécuriser l’approvisionnement, avec l’IFV et les partenaires
- la refonte du mode de gestion des vignes-mères, activité structurellement déficitaire économiquement. Des initiatives commencent à se concrétiser en Champagne, dans le Bordelais ou dans le bassin Bourgogne-Beaujolais-Jura-Savoie
- la certification de la qualité et de l’origine France des plants de vigne, avec une marque portée par la FFPV
- le démarrage du programme de R&D Origine, porté par l’Inra de Bordeaux, qui doit permettre de mieux connaître les phénomènes en jeu lors de la greffe et améliorer les taux de reprise, et ainsi contribuer au travail mené par la commission R&D de la FFPV.