De l’avis même des chercheurs, ce n’est pas si fréquent qu’une centaine d’entre eux se rencontrent et échangent sur le dépérissement du vignoble pendant deux journées. C’est ce qui s’est produit les 21 et 22 novembre derniers, à l’invitation du CNIV et du CIVB à Bordeaux. L’objectif ? Favoriser l’interdisciplinarité en vue de préparer le deuxième appel à projets 2018 de recherche du Plan national dépérissement.
Après une présentation des neuf programmes sélectionnés en 2017 et de leurs premiers travaux, un deuxième temps a permis d’aborder des sujets encore peu étudiés sous l’angle du dépérissement du vignoble, tels que le sol et ses différentes composantes, l’apport potentiel des sciences sociales et la gestion des données issues des sciences participatives (voir en détail pages suivantes). La balle est maintenant dans le camp de la communauté scientifique qui va préparer et déposer ses projets jusqu’au 31 mars.
Rendez-vous à Montpellier le 4 avril
Outre ce volet « recherche », le Plan national dépérissement porte trois autres ambitions : donner les moyens aux viticulteurs d’être acteurs de la lutte, produire des plants de vigne de qualité en lien avec les pépiniéristes, mettre en place un observatoire du vignoble.
Deux ans après son lancement, de nombreuses actions ont été conduites et trouvent leur application. Une première journée de présentation de ces actions sera organisée pour les professionnels, chercheurs et acteurs du Plan le 4 avril à Montpellier SupAgro.