Le sol et son rôle dans le dépérissement avaient été le point central du séminaire de Bordeaux à l’automne dernier. Ces moments de rencontres et de confrontations d’idées ne sont pas si nombreux pour les chercheurs. Le résultat, très positif, s’est concrétisé par le dépôt de 17 dossiers en réponse à l’appel à propositions de recherche clos le 31 mars.
Le comité scientifique du Plan national dépérissement a établi une liste des projets les plus pertinents et qualitatifs. Puis, le conseil de surveillance du Plan a choisi d’en valider cinq qui répondent aux objectifs prioritaires de l’appel à projets : l’étude de l’écosystème racinaire et les interactions entre le sol et la plante, les leviers socio-économiques de lutte contre le dépérissement, l’implantation au vignoble du pied de vigne et l’effet à long terme des stress sur la plante.
Ces thèmes n’avaient pas ou peu été abordés dans les propositions de recherche recueillies lors du premier appel à projets, l’an dernier. C’est donc chose faite. En outre, cet appel à projets permet l’arrivée de nouvelles équipes au service de la viticulture. Le budget alloué à ces programmes atteint 1,5 M€ sur trois ans (2018 – 2022), en co-financement CNIV-FranceAgriMer-CasDar
Un troisième appel à projets aura lieu en 2019, ainsi qu’un séminaire de recherche pour regrouper les équipes scientifiques. Quant aux programmes de recherche sélectionnés en 2017, ils devraient livrer leurs premiers résultats et observations dès cette année.
©INRA
Pour tout savoir sur les 5 programmes de recherche lauréats (et les autres) : https://www.plan-deperissement-vigne.fr/travaux-de-recherche/programmes-de-recherche