Il est rendu ! Le Plan de filière vitivinicole est dans les mains du ministre de l’Agriculture depuis le 29 janvier. Et il contient des engagements forts, notamment sur la transition écologique et la responsabilité sociétale. La filière vitivinicole a préparé ce plan à la demande du président de la République, suite aux Etats généraux de l’alimentation. Ces engagements, déclinés en actions concrètes, seront mis en oeuvre par la profession. L’élaboration de ce plan a mobilisé des représentants de tous les vignobles, sous l’égide de Jean- Marie Barillère, président du CNIV et de Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vins de FranceAgriMer. La réflexion s’est concentrée sur la manière de répondre aux attentes de la société. Quatre groupes ont donc travaillé sur : la responsabilité sociétale et environnementale, la création et le partage de la valeur, la résilience des entreprises et de la filière, et l’export.
Une déclinaison par régions
Mais à quoi bon préparer un projet de développement si la place du vin dans la société est brutalement remise en question ? La remise de ce plan a donc été conditionnée à l’assurance que la consommation raisonnable de vin en France ne serait pas stigmatisée ou combattue. C’est chose faite. Le président de la République souhaite que les acteurs de la santé, mais aussi les acteurs économiques, participent à la politique de prévention. Des rencontres de la filière vitivinicole avec les ministères concernés vont être organisées en ce sens.
Il appartient désormais à chaque filière régionale de décliner ce plan selon les caractéristiques et les enjeux qui lui sont propres.